LES INTERVIEWS DE LIZA

Changer de regard sur les jeunes atypiques et valoriser leurs différences.

 

Qui suis-je ?

Bonjour ! Je m’appelle Liza; je vous présente ici mon parcours professionnel, guidé par des aspirations personnelles, et vous explique comment j’en suis arrivée à créer Les Interviews de Liza.

                                                              

Conversion professionnelle

Après des études de marketing dans une école de commerce, j’ai travaillé dans plusieurs secteurs passionnants : les cosmétiques, l’aéronautique et le design. J’ai également créé une société : une boutique de produits naturels de maternage ainsi qu’un site internet dédié. 
Un jour ensoleillé de septembre, grâce à l’impulsion de mes enfants, je décidai de passer le CRPE (Concours de Recrutement de Professeurs des Ecoles) en candidate libre. Bingo ! Le concours réussi, me voilà de retour sur les bancs de l’université pour décrocher un deuxième master : le master MEEF (Master dédié aux Métiers de l’Enseignement, de l’Education et de la Formation).

Au passage, le sujet de mon mémoire a été la Communication Non Violente à l’école ; je me ferai un plaisir de vous en envoyer une copie si vous m’en faites la demande. Désormais professeure des écoles, j’ai eu le plaisir d’enseigner auprès d’enfants dans tous les niveaux de maternelle et d’élémentaire : de la petite section de maternelle jusqu’au CM2.

Une découverte enrichissante

Puis, l’Education Nationale me propose un poste de remplacement en tant qu’enseignante auprès de jeunes atteints de déficience intellectuelle, avec parfois des troubles tels que la trisomie, l’autisme, la schizophrénie, et d’autres encore. Non seulement j’accepte … mais j’adore ! Et je redemande ce poste chaque année. Cette année, je me spécialise dans l’enseignement aux élèves à besoins éducatifs particuliers ou en situation de handicap. Cette spécialisation s’obtient en passant le CAPPEI (Certificat d’Aptitude Professionnelle aux Pratiques de l’Education Inclusive). 

A ce jour, je travaille encore auprès de ces adolescents et jeunes majeurs âgés de 16 à 22 ans. Dans cette unité d’enseignement, je rencontre des jeunes passionnants, exceptionnels, lumineux, sans filtre. Des personnalités authentiques. Des êtres qui n’ont pas décidé d’avoir ces troubles et qui souvent en souffrent au quotidien. Je me demande si leur vie est difficile parce qu’ils sont hors-normes … ou bien parce qu’ils n’ont pas de place au sein de notre société.

Alors bien évidemment enseigner auprès de ces jeunes n’est pas de tout repos, et je suis parfois confrontée à des comportements d’une violence extrême, à des expressions de détresse, à des crises incontrôlables. Mais à mes yeux ce qui l’emporte c’est la richesse de ces êtres, leurs facultés d’adaptation, leur résilience, leur pureté, leur instinct de survie et leurs beaux sourires malgré une vie souvent douloureuse. 

Pour contribuer

Comment contribuer à ma mesure ? Les accompagner avec un brin d’humour, beaucoup de patience et un maximum d’empathie et de bienveillance. Pour contribuer encore plus ? Générer et diffuser auprès du plus grand nombre des interviews et des partages visant à informer et à changer de regard sur les personnes dites atypiques 

Je souhaite partager des points de vue différents et complémentaires d’experts, de spécialistes et de grand public. Qu’il s’agisse de médecins, thérapeutes, nutritionnistes, naturopathes, médiums, astrologues, artistes, enseignants, éducateurs, employeurs, bénévoles, parents d’enfants atypiques … bref des profils de tous horizons et bien-sûr des personnes elles-mêmes atypiques. Ces partages informeront, ouvriront les yeux, donneront des idées, créeront du lien, offriront de l’espoir.

Nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre, de près ou de loin, à l’atypisme : dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dyscalculie, dysorthographie, dysgraphie, haut potentiel, phobies, trouble du spectre de l’autisme, trisomie, trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, trouble dissociatif de l’identité, hypersensibilité, schizophrénie, déficience intellectuelle ou tout autre « handicap ». Il existe évidemment des prises en charge, nécessaires, et de grande qualité. Mais il me semble que nous avons encore du chemin à parcourir pour arriver à pleinement intégrer les personnes atypiques.

Et si …

Si, au lieu de pointer les difficultés, nous mettions en lumière les capacités ? Et si notre regard, plus conscient, pouvait changer la donne ? Et si les différences de chacun, quelles qu’elles soient, étaient totalement acceptées ? Et si, grâce à une multitude de petits changements, nos jeunes atypiques vivaient avec plus de bien-être et d’harmonie ? Ne dit-on pas : « Les petits ruisseaux font les grandes rivières » ?

Et si on essayait ? 

 

 

Amicalement, 

 
Liza